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Une semaine de ski de randonnée dans le Queyras pour réfléchir à la place de l’agriculture dans la transition du tourisme en montagne

Immersion à ski pour réfléchir à la place de l'agriculture en montagne

Le doctorant en géographie et guide Yann Borgnet invite à une expérience immersive : un raid anthropologique à skis pendant sept jours pour partir à la rencontre des personnes qui vivent, travaillent et font le territoire du Queyras. Le parcours traverse le Queyras jusqu’à se terminer en territoire italien dans le val Varaita. Son approche consiste à étudier particulièrement le rôle de l’agriculture dans le cadre de la transition du tourisme des territoires de montagne.

 

Le Queyras est un territoire qu’il connait bien, puisqu’il constituait l’un de ses terrains de thèse. Yann Borgnet explique ici que la mise en tourisme du Queyras est le fait d’un homme, Philippe Lamour, maire d’une commune locale. Il fait partie des pères fondateurs de la station-village et a également initié l’itinérance en fondant l’association de la Grande Traversée des Alpes. Le doctorant-guide ajoute que « des outils de développement agricole (les SICA) avaient permis à Lamour de financer le développement du tourisme. Le tourisme avait accouché de l’agriculture, grâce à elle. Aujourd’hui, il semble que les rôles se soient inversés. ».

 

Autre contexte abordé dans cet article, celui de la Valpelline. Aujourd’hui, au sein de ce territoire, une quarantaine d’acteurs issus du monde du tourisme et de l’agriculture ont fait le choix de se rassembler dans un collectif et d’agir pour la transition touristique. Leur volonté est de penser le tourisme comme un projet qui serve d’abord le bien-être des habitants, loin des réflexions basées sur le chiffre d’affaires ou la fréquentation touristique. « En somme, le tourisme est considéré comme une résultante du bien-vivre ensemble ».

 

Le contexte du Queyras est différent de la Valpelline puisqu’il possède 4 stations de ski sur son territoire. Yann Borgnet explique que les acteurs, même s’ils parlent de diversification comme levier de la transition, ne remettent aujourd’hui pas en cause le rôle central du ski alpin dans l’activité du territoire. Peut-être que l’une des solutions consisterait alors à s’appuyer sur des activités autres que le tourisme, comme l’agriculture pour conduire la transition.

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