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Touristes et habitants, des représentations à repenser ?

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Dans ce billet, Nicolas Martin revient sur son intervention en octobre dernier lors de la Convention ADN Tourisme sur la thématique, désormais régulièrement abordée, du tourisme et des habitants.

L’auteur salue tout d’abord les initiatives de certains territoires qui ont orienté toute ou partie de leur stratégie touristique en direction des habitants tels que la destination de Seignanx, le Comptoir des Loisirs d’Evreux, le Comptoir Local Aunis Marais Poitevin ou encore le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d’Occitanie et la Mission des Offices de tourisme de Nouvelle-Aquitaine.

Mais pour Nicolas Martin, des questionnements persistent autour de l’intégration des habitants dans un contexte touristique dynamique et incertain.

Tout d’abord, est-il juste d’opposer les touristes et les habitants, et d’attribuer à chacun respectivement les rôles contraires de méchants et de gentils ? Pas forcément, notamment lorsqu’on parle de « surtourisme ». L’auteur défend l’idée que la surfréquentation peut également être provoquée par la population locale, notamment dans les calanques marseillaises, un peu comme le mauvais pendant du retour au tourisme de proximité. Il est question également de l’immobilier. Certes, certaines destinations deviennent inaccessibles pour les résidents car l’implantation des locations saisonnières (via Airbnb ou autres interfaces) a rendu le montant des loyers exorbitant. Mais, ne sont-ce pas les résidents qui sont également à l’initiative de la location de leur logement et qui encouragent ce système ? Ainsi, l’auteur défend que, selon les contextes et les situations, «les visiteurs ne sont pas toujours moins vertueux que les locaux ».

Nicolas Martin s’interroge ensuite sur la définition d’un habitant, celle-ci pouvant être précisée. A titre d’exemple, la destination Copenhague a entamé il y a déjà plusieurs années une réflexion de fond sur le tourisme local et préfère remplacer les termes touristes/habitants par résidents permanents/résidents temporaires. L’auteur relève également ici le clivage qui peut exister au sein d’une population résidente dans le même territoire entre les natifs et les nouveaux arrivés.

Enfin, l’auteur de ce billet questionne la place des « habitants non humains », autrement dit la présence de toute la biodiversité qui nous entoure et qui semble être fortement impactée par la présence humaine, touristes ou non. Des réflexions, voire des actions, semblent s’engager pour encourager touristes comme habitants dans la préservation des écosystèmes.

En conclusion, ce billet apporte un éclairage différent sur la représentation des habitants, souvent opposée à celle des touristes. Mais cette représentation ne gagnerait-elle pas à être parfois appréhendée avec plus de nuances ?

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