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Voyager en train vers les Îles Lofoten : possible et cool !

Voyager en train vers les îles Lofoten pour voir des aurores boréales

On le dit souvent, on l’entend partout : il faut de nouveaux imaginaires pour motiver les changements ! C’est pour cela qu’aujourd’hui nous vous partageons le récit de voyage de Bon Pote qui est allé en train dans les Îles Lofoten pour voir les aurores boréales.

Le récit détaillé nous apporte des « billes » concrètes si tant est que nous souhaitions organiser un tel voyage (ex. l’itinéraire, la logistique, le budget). Il nous fait aussi rêver, et c’est important. Enfin il met en lumière plusieurs facettes du voyage à considérer si nous voulons réduire l’impact de nos vacances, et plus globalement engager une transition du secteur touristique.

 

Réduire son empreinte carbone…

Si l’on veut atteindre les objectifs fixés par les Accords de Paris, il faudra moins et mieux se déplacer. On se rappelle du Bilan de gaz à effet de serre (GES) réalisé par l’Ademe et Carbone 4 qui attribuait 77% de l’ensemble des GES au transport (118 millions de tonnes de CO2), dont une majorité pour l’aller-retour vers la destination.

Bon Pote choisit le train (puis le bus) pour rejoindre les Îles Lofoten, avec un itinéraire de 48h au départ de Paris pour une arrivée à Narvik, en passant par Cologne, Hambourg, Copenhague et Stockholm. Le train de nuit qui traverse la Suède pour rejoindre les Îles Lofoten permet un « deux-en-un » transport/hébergement économiquement intéressant. Il doit être considéré comme une vraie part de l’aventure et non seulement comme un moyen de transport. Un point de vue important à adopter pour mieux accepter les éventuels aléas (10h de retard par exemple 😉).

Bon Pote compare les différentes solutions de mobilité :

  • Aller-retour en avion : 705kg CO2eq. (soit 1/3 du budget carbone annuel d’un Français, les fameuses 2 tonnes à respecter)
  • Aller-retour en train (sans compter le bus dans les Lofoten) : 10kg CO2eq.

« Un vol aller-retour Paris-Narvik est donc environ de 50 à 70x plus émetteur qu’un voyage en train. »

 

Il y a bien sûr d’autres combinaisons possibles, telles qu’un voyage en van et ferry par exemple. Bon Pote donne d’ailleurs d’autres détails (dont les sources des calculs d’émissions de CO2) et nuances (ex. autres hypothèses, niveau de confort dans les transports choisis). L’idée à retenir est de ne pas uniquement comparer le prix et le temps de transport, mais bien d’inclure dans l’équation le budget carbone.

 

…et repenser la notion de voyage

Tout ceci n’est pas qu’une question d’empreinte carbone, même s’il faut avouer qu’elle est centrale dans la réflexion. Ce périple de 3000 km en train sur une durée 14 jours invite à la réflexion sur la notion de temps dans le voyage. Et Bon Pote de citer Robert Louis Stevenson “l’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage”. Ce changement de prisme est essentiel pour repenser le voyage : voir moins de choses sur un temps plus long (exit les listes « 10 sites à voir absolument en 48h »), en profiter de façon plus intense (en pleine conscience) et inclure le transport comme un ingrédient à part entière de l’expérience. Rappelons aussi que ce type de voyage est loin d’être accessible à tous (40% des Français ne sont pas partis en vacances en 2023), c’est le voyage d’une vie pour l’auteur.

 

Nous ne partageons ici que quelques éléments écrits par Bon Pote et vous invitons à lire l’article complet pour le récit pas à pas de cette belle aventure, pour les magnifiques photos et les petites astuces bien pratiques (ahhh le Monopoly deal).

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