Tout comprendre du tourisme et de ses enjeux planétaires en infographie

Infographie sur le tourisme et les enjeux planétaires

Le site « Qu’est-ce qu’on fait ? » propose de décrypter les enjeux environnementaux et sociaux de notre époque en infographie. Visuelles et interactives, les infographies permettent en 10 à 20 minutes de mieux comprendre les sujets tels que l’alimentation, la mobilité, la fast-fashion, les risques naturels… ou encore le tourisme. Nous avons testé l’infographie dédiée au tourisme et à ses enjeux planétaires intitulée « Tourisme au kilomètre, des vacances pour la planète ? » (Texte : Mathilde Frézouls & Morgane Larrieu / Illustrations : Benoit Dupré & Rafaelle Fillastre), réalisée en partenariat avec l’Ademe.

Voici quelques extraits, mais nous vous conseillons surtout d’aller apprécier directement sur le site la mise en forme ludique des contenus.

 

Tendances et histoire du tourisme

On y apprend tout d’abord quelques grandes tendances, comme l’augmentation du nombre de touristes ces vingt dernières années, plus précisément de 180% entre 2000 et 2019. Et même si la pandémie de COVID-19 a freiné cette augmentation en 2020, le tourisme international est déjà revenu à 60% de son niveau pré-pandémie. En 2022, le trafic aérien atteint même 90% de son niveau de 2019. Pas étonnant, puisque le tarif des billets a fortement baissé en 20 ans (a contrario des billets de train, nous en parlions ici).

Petit saut dans l’histoire ensuite pour comprendre le développement des voies de communication et les motifs de déplacement des populations. Dès l’Antiquité, lorsque les romains rejoignent les campagnes plus fraiches par les voies romaines, au XVIIIè siècle avec le Grand Tour qui donne naissance au terme « Tourisme », au XIXè siècle ce sont les voyages à la recherche d’air pur facilités par le développement des chemins de fer, en France en 1936 avec l’instauration des 12 jours de congés payés, puis massivement après-guerre avec la démocratisation de la voiture et jusqu’en 2020, année marquée par la pandémie qui met un terme brutal (et ponctuel) aux déplacements internationaux.

Une démocratisation toute relative toutefois, puisque seulement 9% des Français prennent l’avion et parmi ceux qui ne le prennent jamais (33%), 56% évoquent le manque de ressources financières. Au niveau mondial, c’est 80% des personnes qui n’ont jamais pris l’avion.

 

Focus sur l’avion et ses impacts

Ces dernières années, la baisse des tarifs aériens a surtout concerné les vols à destination des capitales européennes, favorisant ainsi les courts séjours plus impactants (les fameux « city-breaks »). L’aviation pèse lourd dans le bilan carbone du secteur touristique, quand on sait qu’elle représente 53% des gaz à effet de serre émis par le secteur, alors que l’avion ne représente que 12% des voyages.

Un petit rappel du Bilan de GES du tourisme en France effectué par l’Ademe et le bureau d’étude Carbone 4.

L’infographie dépasse les données plus connues pour zoomer sur des sujets plus pointus comme les trainées de condensation, ces traces blanches que l’on peut observer dans le ciel et qui constituent le principal impact de l’aviation après le CO2.

Et les solution pour décarboner le secteur aérien ? Voyons, voyons… L’efficacité énergétique des appareils, les alternatives au kérozène, la compensation carbone et la réduction du trafic, seule solution soutenable. L’infographie fait un détour par le concept d’effet rebond induit par les améliorations. Des améliorations effectives qui entrainent souvent une hausse des consommations, allant jusqu’à annuler les bénéfices produits par l’amélioration.

On passe rapidement sur les autres impacts du tourisme sur les territoires : surconsommation des ressources naturelles, surproduction de déchets, hausse des pollutions de l’air, de l’eau, des sols, accaparement des biens immobiliers…

 

Des solutions, des pistes d’actions ?

Terminons par des idées positives comme ce Tour de France au goût de Tour du Monde, qui nous invite à passer par le Colorado du Vaucluse, par l’ambiance canadienne des Vosges, par le lac du Salagou et ses ruffes rouges aux allures australiennes…et bien d’autres jolis coins dont on peut profiter sans « cramer » son bilan carbone. Bien sûr, c’est en train que l’on y va, puisqu’en termes d’émissions de CO2, 1km d’avion équivaut à 73km de train. On passe ainsi du « flygskam » au « tågskryt » (courrez voir l’infographie pour la traduction).

On finit avec une bonne nouvelle : le train de nuit revient, avec 10 nouvelles lignes qui devraient voir le jour d’ici 2030 (contre deux seulement en fonctionnement en 2017). Jetez d’ailleurs un œil à Hourrail pour trouver votre prochaine aventure sans avion, ni voiture !

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