« Le tourisme de demain : résilient, bienveillant et bas carbone »
« Une participation à la restauration de la biodiversité »
« Un tourisme qui contribue à la lutte contre les changements climatiques »
« Un outil pour faire évoluer durablement les mentalités »

Définir la capacité d’accueil maximale de son territoire grâce à l’imagerie satellitaire

Capacité d'accueil des territoires définie par imagerie satellitaire
Dans cette interview, Tom Travel questionne Cathy Sahuc co-fondatrice de la startup toulousaine Murmuration. Cette jeune entreprise développe une solution permettant de définir le nombre de visiteurs maximal qu’un territoire peut supporter avant dégradation, en utilisant les données satellites. Elle souhaite s’associer aux destinations touristiques pour tendre vers un tourisme plus durable.

 

Une multitude d’indicateurs analysés

Dans le cadre d’un projet de recherche, la startup travaille avec le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) à la définition d’un concept permettant de calculer le seuil de visiteurs d’un espace à partir d’une base scientifique. Une multitude d’indicateurs seront analysés relatifs à la qualité de l’air, l’état de la végétation, l’eau et les températures. Ces indicateurs apparaitront sous forme de cartes, de courbes ou de valeurs afin d’aider les territoires à définir des jauges de fréquentation pertinentes et ainsi lutter contre le surtourisme et les dégradations environnementales qui y sont liées.

 

Orange associée à la démarche

Alors que le CNES leur permet d’accéder aux données satellites, l’entreprise a noué un partenariat avec Orange afin de croiser l’imagerie satellitaire aux données de flux touristiques. C’est à travers ce croisement de données que la startup pourra en déduire l’impact de l’activité humaine sur la dégradation de son environnement.

 

Des territoires pilotes déjà engagés

L’imagerie satellitaire intéresse d’ores et déjà certaines destinations touristiques. Malte développe depuis 2021 le projet MTA, un tableau de bord interactif de suivi de l’impact environnemental du tourisme sur l’île. En 2022, c’est l’Agence Régionale du Tourisme Auvergne Rhône Alpes qui se dote d’un tableau de bord permettant de suivre la qualité de l’air, l’enneigement et la dépendance météorologique, à travers le projet AURA.

Une mise en service de cette nouvelle solution est envisagée au printemps 2023 avec un développement optimal pour la saison estivale 2023.

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