Coup de projecteur sur la chronique tourisme du 26 février de France Inter consacrée au tourisme à la ferme.
La pandémie de Covid_19 booste les séjours auprès d’agriculteurs
Il y a encore une dizaine d’années, le tourisme à la ferme bénéficiait d’une image relativement ringarde mais, encore une fois, la crise sanitaire de la Covid_19 a bousculé les habitudes. Les Français ont besoin de reprendre contact avec la nature : une grande maison, du temps en famille, un lac ou une rivière, voilà ce à quoi aspirent aujourd’hui les clientèles touristiques. La crise a significativement accéléré les envies des Français de se mettre au vert et séjourner auprès d’agriculteurs pendant leurs vacances. La dirigeante du réseau Gîtes de France reconnait ce grand succès qui semble perdurer bien après la période de crise. La fréquentation est par ailleurs largement supérieure à ce qu’elle était en 2019 avec une progression de 30% sur l’ensemble du territoire français.
« Les hébergements Gîtes de France ont été découverts ou redécouverts par les Français pendant la crise sanitaire et ce succès ne retombe pas. »
Le tourisme à la ferme, une activité « extra » aux retombées non négligeables pour les agriculteurs
Les 6000 agriculteurs-hébergeurs du réseau Gîtes de France se réjouissent de cet engouement récent car cette activité « extra » représente un très bon complément de revenus. Ces derniers ont saisi l’opportunité de transformer une partie de leur bien en chambre d’hôtes ou logement individuel pour accueillir des visiteurs. Selon les régions, cette activité peut générer entre 10% à 50% de revenus propres supplémentaires. D’ailleurs, les porteurs de projets souhaitant intégrer le réseau Gîtes de France sont eux aussi de plus en plus nombreux.
Des séjours à la ferme participatifs pour expérimenter le mode de vie des agriculteurs
Des offres classiques sont proposées par les fermes tels que de l’hébergement ou la vente de produits locaux. D’autres sont plus originales comme ces 150 fermes présentes sur la plateforme «Oh la vache» qui offrent aux clientèles l’occasion de changer de vie le temps de quelques jours à travers des séjours participatifs. Il est question de traire les vaches, nourrir les animaux ou encore fabriquer du fromage de chèvre.
Airbnb se saisit de la mouvance du tourisme à la ferme
Cette tendance n’a pas échappé aux « gros » acteurs touristiques comme Airbnb qui propose des hébergements en zone rurale tenus par des agriculteurs. A noter que 30% du volume total de taxe de séjour reversé par Airbnb concerne des communes françaises de moins de 3500 habitants.
