« Le tourisme de demain : résilient, bienveillant et bas carbone »
« Une participation à la restauration de la biodiversité »
« Un tourisme qui contribue à la lutte contre les changements climatiques »
« Un outil pour faire évoluer durablement les mentalités »

One Ocean Summit : ce sont les océans qui devraient dicter les stratégies du tourisme

One Ocean Summit et Stratégie du tourisme
Les 9, 10 et 11 février 2022 s’est tenu le One Ocean Summit à Brest, sommet organisé par la Présidence Française du Conseil de l’Union Européenne. L’objectif de ce sommet : agir face aux menaces sur l’océan. Un sommet qui a notamment appelé le secteur touristique a prendre ses responsabilités et à poser des actes.

Les activités qui découlent de l’industrie touristique ont un impact non négligeable sur les territoires marins. Lors de ce sommet, une séance spéciale ainsi qu’une table ronde de chefs d’Etat ont été présidées par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et coorganisées avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Ces temps d’échange visaient à définir dans quelles mesures le tourisme pourrait soutenir « l’économie bleue »*.

Pour résumer l’intervention de Zorita Urosevoc, directrice exécutive de l’OMT, « le tourisme est l’un des piliers de l’économie bleue (représente 40%) […] mais nous pouvons et nous devons faire plus. Dans le cadre de la reprise, le tourisme doit tenir un rôle important dans la régénération des écosystèmes côtiers et marins au service de la résilience, en plaçant la population au cœur de notre action ».

Visiblement, la crise est perçue comme porteuse d’opportunités à l’heure de la relance mondiale du secteur touristique. Le secteur pourrait s’emparer de ce moment pour adopter des modèles plus résilients encourageant la protection des océans et des écosystèmes reliés. Pour Sylvestre Radegonde, Ministre des Affaires Etrangères aux Seychelles, « ce sont les océans qui devraient dicter les stratégies du tourisme ». La démarche des Seychelles se présente comme un exemple intéressant : « l’économie bleue est l’approche holistique que nous avons adoptée pour le secteur du tourisme et pour l’économie locale ».

Ce sont les océans qui devraient dicter les stratégies du tourisme

Alors, quelles actions l’industrie touristique peut-elle favoriser ?

Accor, Club Med, Costa Cruises, TUI Group ou bien d’autres dirigeants d’entreprises touristiques ont répondu à cet appel et placent en priorité la protection des océans. Ils s’engagent notamment à combattre la pollution par les plastiques. PONANT, croisiériste de renom, éliminera les plastiques à usage unique de son activité d’ici 2022. Accor lance un appel aux acteurs du tourisme à rejoindre les deux mouvements collectifs du réseau One Planet : autour de l’initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme ou encore la Déclaration de Glasgow sur l’action climatique dans le tourisme.

L’urgence est là, les menaces liées aux changements climatiques, à la pollution par les plastiques et la surexploitation des ressources sont là et le tourisme est un contributeur majeur de ces dérèglements. On peut se dire que les initiatives présentées lors de ce sommet démontrent une prise de conscience de la part des entreprises touristiques tout comme des pouvoirs publics : penser un tourisme à impacts positifs pour une meilleure préservation des océans.

*Economie bleue : démarche contribuant à protéger les océans. Favorise la croissance économique, l’inclusion sociale et la préservation ou l’amélioration des moyens de subsistance, tout en assurant la viabilité environnementale des océans et zones côtières.
(Source : banquemondiale.org)

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