L’ADEME a très récemment publié 4 scénarios pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Ses 4 scénarios prospectifs s’échelonnent du plus au moins drastique : scénario 1 – Génération frugale, scénario 2 – Coopérations territoriales, scénario 3 – Technologies vertes, scénario 4 – Pari réparateur.
Dans son dernier billet, François Perroy tente une adaptation de ces 4 scénarios au secteur du tourisme, afin d’approcher des scénarios probables de la transition touristique d’ici 2050. Pour cela, il articule chacun des 4 scénarios autour des 5 thématiques fondamentales suivantes : le parcours client / le voyage pour se rendre sur place / l’hébergement / les mobilités sur place / les activités, équipements structurants, la gouvernance.
L’auteur spécifie qu’il s’agit de sa vision personnelle et qu’il a fait des choix dans les thèmes abordés, omettant notamment la restauration et l’alimentation. Il émet par ailleurs un doute sur la persistance du voyage à des fins strictes de consommation. Le tourisme pourrait perdurer, certes, mais s’il suscite une forme d’accomplissement personnel des clientèles.
A la fin du billet, une ouverture est faite quant au tourisme spatial. L’auteur reprend un article de Libération sur la base des travaux publiés par Laurent Lehoucq dans the Conversation dans lequel il apprend qu’un seul passager spatial pourrait polluer autant que 400 personnes au sol pendant un an… Cela pose une question : comment ces organisations aux intérêts contraires pourraient agir ensemble pour le bien commun ?