L’été 2021… ça nous parait encore loin alors que le tourisme hivernal en prend une nouvelle fois un coup et l’avenir du tourisme parait encore très incertain.
Mais préparons-nous, car le tourisme estival de l’année prochaine a toutes les chances de ressembler à ce que l’on a connu cette année, plutôt qu’aux années précédentes. Ce n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle alors que les acteurs touristiques ont été agréablement surpris par la saison touristique estivale 2020. Certaines destinations ont certes souffert plus que d’autres, telles que les destinations urbaines ou celles accueillant en forte proportion les touristes internationaux, mais certaines tendances pourraient composer le socle de futures stratégies à long terme.
Dans son nouveau billet, Nicolas Barret dresse d’abord trois constats essentiels. Il est nécessaire de penser une stratégie long terme pour la clientèle française plutôt que de ne la solliciter qu’en temps de crise. Il faut également miser sur la clientèle de proximité qui, contrairement aux idées reçues, n’est pas une clientèle quasi-captive. Enfin, il ne faut pas négliger les potentiels conflits que peuvent engendrer la fréquentation de clientèles variées qui n’ont pas l’habitude de se côtoyer.
Dix points clés sont alors évoqués pour conduire au mieux ce tourisme estival 2021 :
- La flexibilité : continuer d’assouplir les conditions de modification et d’annulation.
- Le Very Last Minute : anticiper le fait que cette tendance perdure post-pandémie.
- Le rapport qualité-prix : celui-ci sera à améliorer pour matcher le pouvoir d’achat des Français, un pouvoir d’achat potentiellement revu à la baisse des suites de cette crise.
- Une certaine recherche de l’intimité : privilégier les espaces confidentiels où se retrouver avec ses proches.
- Un réel besoin de réassurance : se montrer disponible sur tous les canaux de communication : online, par téléphone… de la réservation à l’accueil du visiteur.
- Vers l’éco-responsabilité : surfer sur le besoin de nature et de ruralité pour promouvoir des offres éco-responsables.
- Un parcours toujours plus digital : l’essor pendant cette crise du digital va modifier les parcours de réservation.
- Des circuits courts plébiscités : pour s’aligner avec la volonté d’authenticité, de terroir et de proximité des visiteurs.
- L’importance de la satisfaction : savoir mesurer la satisfaction au sein d’une destination pour favoriser une meilleure fidélisation.
- Priorité à la fidélisation : la marge de progression est grande, capitaliser sur les clientèles françaises et les fidéliser.